¤ Age: 17 ans
¤ Race: Humaine
¤ Pouvoirs: Elle arrive à sentir quand quelqu'un lui ment.
¤ Orientation sex: Hétéro
¤ Groupe auquel vous souhaitez appartenir: Day Class
¤ Fonction/Métier: Étudiante

¤ PHYSIQUE ¤

¤ Taille: 1m60
¤ Poids: 45 kg
¤ Couleur des yeux: Noirs
¤ Couleur des cheveux: Châtains
¤ Traits particuliers: Étant très mince, elle a un aspect assez maladif. Elle a été diagnostiqué comme surdouée, ce qu'elle ne vit pas si bien que ça.
¤ Style vestimentaire: Assez coquette, elle porte souvent des robes ou des jupes. Elle tente de cacher sa maigreur derrière des vêtements amples.

¤ CARACTÈRE ¤

On l'a toujours décrite comme quelqu'un de rêveur et solitaire, si bien qu'Hisae a fini par le croire. Identifiée comme surdouée à l'âge de dix ans, elle est loin de considérer ça comme une chance. Loin de l'image de l'étudiante belle et ambitieuse, qui réussit tout ce qu'elle entreprend dans la vie, la jeune fille est timide, maladroite et très renfermée. Si elle comprend et assimile les informations plus rapidement que la moyenne, elle pense beaucoup trop et trop vite, ce qui la rend étourdie. Elle va difficilement vers les autres, ne sachant jamais quoi leur dire ou comment les aborder. Ce n'est pas qu'elle n'en a pas envie, c'est juste qu'elle n'est pas douée pour ça.

Néanmoins, ce n'est pas quelqu'un de désagréable pour autant. Si vous allez lui parler, elle pourra s'avérer être très sympathique, une fois qu'elle se sentira en confiance. Elle n'est pas forcément très démonstrative mais elle est, au fond, une personne très douce et compréhensive. Si elle a du mal à parler d'elle, elle adore écouter les autres. Elle est toujours très honnête et ne supporte pas le mensonge, qu'elle arrive à détecter assez facilement. Très anxieuse, elle a un peur panique de l'échec et se remet toujours en question, ce qui la rend aussi très humble. Néanmoins, elle tente de lutter contre toute cette pression inutile qu'elle s'inflige à elle-même en essayant de relativiser, même si ça ne marche pas très bien pour l'instant. A cause de plusieurs heures passées à rêvasser plutôt que d'écouter en cours, Hisae possède une imagination débordante, accrue par de nombreuses lectures. Quand elle s'ennuie, elle s'amuse à refaire le monde dans sa tête, ajoutant un peu d'extraordinaire à sa vie ordinaire.

Mais la perfection n'est pas de ce monde et le principal défaut de la jeune fille, outre ces problèmes de sociabilité, est une autorité naturelle un peu trop importante. Elle déteste qu'on la contredise ou qu'on ne soit pas d'accord avec elle. Elle ne pense pas qu'elle a toujours raison, loin de là, mais elle n'aime pas qu'on la mette face à ses erreurs. Elle considère qu'elle le fait déjà très bien toute seule.  

¤ HISTOIRE ¤

Je n'ai jamais été bien douée pour parler de moi mais, s'il y a une chose dont je suis sûre, c'est que je me suis toujours sentie bien chez moi, bien que je n'ai toujours pas réussi à trouver ma place dans ce monde.

Je suis née dans le sud du Japon, à Kagoshima, d'un père japonais et d'une mère eurasienne. Mes parents sont des gens géniaux, qui m'ont donné tout l'amour et l'affection dont j'avais besoin et qui m'ont toujours soutenue. Je leur suis très reconnaissante de tout ce qu'ils ont fait pour moi et de l'éducation qu'ils m'ont donné. Il n'y aucun doute la dessus : j'adore mes parents.

Mon père étant directeur d'une chaîne d'hôtels, j'ai passé beaucoup de temps à voyager. J'ai vécu a Nagoya, Kyote, Kobe, Osaka, Sapporo, Sendai, Tokyo...Bref, j'ai vu du pays. J'ai rarement fait plus d'un an dans la même école, c'est sans doute pour cela que j'ai toujours eu du mal à me faire des amis. C'est vrai que cette situation ne me rendait pas particulièrement heureuse et que, parfois, j'aurais aimé me poser à un seul endroit pour y construire une vie stable, loin des cartons de déménagement. C'est à cette période de ma vie, quand j'étais encore enfant, que j'ai développé une véritable passion pour la lecture et les livres, qui avaient l'avantage de me suivre partout, contrairement aux quelques amis que j'arrivais à me faire en une seule année scolaire. Parmi mes compagnons de voyage, il y avait aussi les cd de mon père, amateur de musique, qui m'a appris à aimer des groupes comme The Who, Nirvana ou même The Offspring. Il avait découvert cette musique grâce à sa belle-famille et n'avait pas réussi à s'en passer depuis. De mon côté, je développais des goûts musicaux assez éclectiques, partagés entre le rock alternatif occidental et la J-Pop.


Bien que j'avais toujours l'impression d'être dans une autre dimension que celle de mes camarades, je n'y fis jamais vraiment attention. J'avais plutôt de bons résultats en cours, même si je m'y ennuyais et que je palliais mon désintérêt en dessinant dans les marges de mes cahiers. Ce comportement ne plaisait pas vraiment à mes parents, qui me disaient qu'il fallait que je sois une bonne élève, que cela était très important pour mon avenir. J'essayais donc de faire des efforts pour qu'ils soient fiers de moi mais rien n'y faisait, j'avais l'impression de tourner en rond. L'idée d'être différente des autres m'avait déjà effleuré l'esprit mais je la rejetais en bloc, comme si cela était presque mauvais pour moi. Et puis, nous avons déménagé à Sapporo.

Pour ceux qui dormaient en cours de géographie, Sapporo est au nord du Japon. Inutile de vous dire que j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux lors de mon premier hiver là-bas. C'est pourtant là où j'ai le plus apprécié de vivre, probablement parce que c'est là que j'ai vécu le plus longtemps. C'est aussi dans cette ville que mes parents ont décidé de m'envoyer voir un psychologue, pensant que nos nombreux déménagements devaient plus m'affecter que je ne le montrais. Ils n'avaient pas tort même si mon principal problème n'était pas là, au final.

Ah, Mr Miura...Si au départ j'étais très réticente, il me fallut peu de temps pour me rendre à nos séances hebdomadaires en courant. Aujourd'hui, je pense qu'il représentait pour moi une figure objective, à qui je pouvais parler de tout et n'importe quoi sans avoir peur d'être mal jugée, comme cela aurait pu l'être si j'avais parler à mes camarades de classe. Mais, sur le moment, j'avais dix ans et j'étais juste contente d'aller lui parler chaque semaine. Et pourtant, c'est lui qui mis en avant le fait que j'étais « peut-être » surdouée. Quand il m'annonça cette hypothèse, mon premier réflexe fut de lui lister toutes les mauvaises notes que j'avais eu au cours de ma petite vie. Cela le fit sourire et il me posa toute une série de questions, qui cherchaient à confirmer ses dires : est-ce que tu t'ennuies en cours ? Est ce que tu penses avoir une bonne mémoire ? As-tu l'impression de penser trop vite, parfois ? As-tu peur d'échouer ?...Et bien d'autres questions qui rendirent l'enfant que j'étais bien perplexe, presque mal à l'aise. A la fin de cette séance, il me demanda si j'étais d'accord pour passer un test de QI dans la semaine. Je lui dis oui, même si je me sentais perdue et il appela mes parents pour avoir leur accord.

Le test se passait dans un centre de recherche en banlieue de Sapporo. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais l'impression d'être dans un hôpital, à cause des murs et du carrelage entièrement blancs. Je me tortillais presque nerveusement sur une des chaises en plastique noir de la salle d'attente, en tirant sur les manches de mon pull. Ma mère me pressait gentiment l'épaule pour tenter de me calmer. Finalement, une dame avec un air un peu revêche vint me chercher pour m'amener dans une petite salle, possédant seulement une chaise et une table. Elle passa plusieurs minutes à m'expliquer la procédure et à me répéter que ce test était indicatif, qu'il n'y avait pas de bon ou de mauvais résultat. Je voulais bien la croire mais, à l'heure actuelle, j'étais trop stressée pour assimiler tout ce qu'elle me racontait.

J'ai cru que ce test ne finirait jamais. Sur le coup, j'étais contente d'avoir raté une journée d'école rien que pour aller le passer mais, au final, j'étais encore plus fatiguée qu'après mes cours. La dame qui m'avait accueilli me dit que les résultats seraient envoyés rapidement à mon psychologue pour qu'il puisse en parler avec moi. Je ne savais pas si je devais me sentir rassurée ou inquiète. La semaine qui passa fut la plus longue de ma vie, même si j’appréhendais énormément ma prochaine séance avec Mr Miura. Le jour J, je sonnais à son cabinet avec la boule au ventre. Je trouvais cela idiot, ce n'était qu'un simple test de QI, ça n'allait pas changer ma vie. Du moins, c'est que j'essayais de me persuader sans grand succès. Il m'accueillit avec son grand sourire habituel, comme si rien n'avait jamais changé. Je me suis assise sur le fauteuil, comme d'habitude et il a dégainé l'arme fatale : ma feuille de résultats.

J'avais donc un Q.I de 156. Quelle chance ? Tu parles, ouais !

A dire vrai, je ne savais pas si je devais me sentir soulagée ou pleurer. La deuxième option l'emporta. Mr Miura me rassura en me disant que je devais voir ça comme une chance, que j'allais pouvoir évoluer en prenant en compte cette donnée et qu'il était là pour m'aider à me sentir mieux dans ma vie, grâce à cette capacité. J'étais beaucoup plus pessimiste. Je crois que j'avais passé toute ma vie à essayer de me fondre dans la masse et, maintenant, je comprenais que je ne pourrais jamais le faire. Etais-je condamnée à vivre constamment en décalage avec mes pairs ? C'était ce que je craignais le plus. Quelques jours passèrent et j'appréhendais cette découverte avec moins de tristesse. Au moins, j'avais mis un mot sur mon « problème » qui n'en était pas un, selon mon psychologue. Mais moi, j'avais dix ans et je n'étais pas psychologue donc c'était un problème.

Le temps passa doucement, je continuais tranquillement ma thérapie avec Mr Miura et, pendant cette courte période qui précéda mon entrée au collège, j'eus une vie très sereine. Comme cela arrive parfois, mes parents m’annoncèrent qu'ils divorçaient peu de temps avant la rentrée. Cet événement ne m'a pas traumatisé outre-mesure, même si j'étais triste de voir mon père déménager sans moi. Mais, pour une fois, je suis restée dans une même ville plus d'un an. La vie avec ma mère se passait très bien et, vu que mes parents étaient en bon terme, je voyais mon père tous les week-end. La majorité du temps, il faisait le déplacement jusqu'à Sapporo et parfois, je me rendais dans sa ville de résidence actuelle.

L'adolescence fut pour moi une période...Compliquée. Je me sentais déjà à l'ouest étant enfant, alors après, ce fut pire. Bien que je ne pratiquais aucun sport, la puberté me fit fondre comme neige au soleil. Je voyais mes amies grandir, prendre des formes, devenir féminine et moi...Rien du tout. Je grandis un petit peu, mais pas assez à mon goût, et je suis devenue mince, très mince, trop mince. Les complexes sur mon physique apparurent peu à peu, ce qui donna lieu à de nombreuses discussions avec Mr Miura. Qui plus est, je ne m'entendais pas très bien avec la plupart de mes camarades qui me trouvaient « bizarre »...Et moi, je les trouvais idiots évidemment, ce qui n'aidait pas à améliorer nos relations. Je me contentais d'aller en cours et puis je m'enfermais chez moi pour ne jamais en sortir. Je n'en avais pas envie. En fait, à ce moment là de ma vie, je n'avais envie de rien. Je me sentais mal dans ma peau, inutile, affreuse...Une crise d'adolescence dans toute sa splendeur. Aujourd'hui encore, je n'aime pas me souvenir de cette période.

Et puis, le moment de partir au lycée arriva. Étrangement, j'avais envie de changer d'air. J'étais heureuse chez moi mais j'avais envie de prendre un semblant d’indépendance et d'aller en pensionnat. J'avais besoin d'aller ailleurs. Et mon cher psychologue vola à mon secours en me parlant de l'académie Cross, qui avait une excellente réputation. Même si ma mère n'était pas ravie que je quitte l'agréable cocon familiale, et que mon père était du même avis, ils trouvaient normal que j'ai envie de voler de mes propres ailes. Ils me laissèrent donc y aller, à condition que je les appelle une fois par semaine minimum et que j'emporte le numéro de Mr Miura avec moi.

C'est donc avec ces conditions et ma valise que je partis en direction de l'académie Cross.            

¤ VOUS, IRL ¤

¤ Prénom/Pseudo: Marie
¤ Age: 19 ans
¤ Comment avez-vous trouver le forum ?: Top Site
¤ Commentaires sur le forum: Très intéressant, j'ai hâte de pouvoir rp
¤ Personnage sur l'avatar: Doodle Girl par Chaosringen
¤ Code du règlement: Code ok by Yumiko