Un autre printemps.
Ce n'est qu'un autre printemps. Je me le répète souvent comme si c'était un mantra , comme pour me protéger du temps qui nous rattrape. Pour oublier que Buzen s'est enfui , sans doutes pour toujours. Il à dit qu'il reviendrais mais c'est un terrible mensonge. Il s'est simplement délesté de ses responsabilités de premier fils. Je me suis souvent demandé s'il m'en voulait. Parce que j'étais né illégitime.
Notre famille à toujours été étrange.
Malsaine presque tant elle était basée sur de vieux adages. Des façon de fonctionner qui n'étaient plus politiquement admises. Notre père Fujisobo no Muramasa de part sa richesse et son statut social aurait dus avoir une bonne demi-dizaine d'épouses. Mais il ne le pu pas. Pas légalement. En lieu et place il épousa sur la demande de ses parents Mikasa no Aiko qui fut son épouse légitime pendant dix longues années. Aiko-san n'aimait pas Père et Père ne l'aimait certainement pas non plus. Lorsque je lui demandais elle répondait en souriant qu'elle était satisfaite de sa vie. « Lorsqu'il est gentil avec moi je l'aime. Et quand il ne l'est pas ce sentiment disparaît. » elle disait qu'un mariage ne pouvait certainement pas marcher avec quelque chose d'aussi inconstant que les bon sentiments.
Un an après son mariage avec père elle mit au monde Buzen. L'héritier de notre famille. Quatre ans après Buzen, Hanabusa vint au monde puis ce fut Seiichiro deux ans plus tard. La lignée légitimement reconnue.
Cependant vivant aussi en notre demeure Fujihara Masumi-san. Ma mère, alors veuve pour avoir été la femme du défunt frère de mon père. Je ne sais pas les circonstances qui ont poussé à leur relation mais je suis venu au monde juste après Buzen. Fujisobo no Sasame. Ma première sœur, Seiko est née la même année que Hanabusa à six mois intervalle et pour terminer Kazuyuki est arrivée en dernière. Mon père à officiellement divorcé d'Aiko-san au cours de l'été qui à précédé la naissance de notre plus jeune sœur pour épouser ma mère. Aiko-san n'en est pas moins resté vivre sous le même toit que nous.
Notre famille tiens sa prime richesse des périodes féodales puis du commerce d'art avec la cour impériale tout au long de l'ère Heian. Elle soutint ouvertement les Shogun de Tokugawa dans la lutte contre l'européanisation de l'ère Edo et fini par se lancer dans le commerce de pierres précieuses et la culture nipponne. Écoles d'Art Japonais, Dojo et même un théâtre dans la capitale réservé au théâtre Kabuki.
Nous sommes nés pour êtres des japonnais véritables et pouvoir faire face avec dignité à la déchéance de notre propre terre. Une terre qui à tué ses propres dieu pour en embrasser un qui n'apporta que mort et destruction. Un dieu sans visage et mercantile.
Buzen ne le supporta pas.
Je crois qu'il avait 20 ans lorsqu'il revint de l'université un soir, complètement débraillé, l'air hagard avant de nous annoncer qu'il allait être père. Kazuyuki, onze ans l'époque à explosé de joie parce que ça voulais dire qu'elle allait avoir un
vrai bébé à la maison. Mais ni moi, ni Hanabusa n'avons ris. Quand père lui à demandé de faire disparaître cet enfant Buzen s'est affolé. Seiko aussi, elle à hurler au meurtre et les conséquences ont été terribles.
Mes souvenirs de cette époque son un peu flou.
Comme le temps passe, et vois que déjà s’effacent mes souvenirs de vous....
Buzen à fui la maison et je me suis retrouvé en tant que second né à sa place d'héritier et la ligné de Fujihara Masumi est devenu légitime à la place de celle d'Aiko-san. Comme Seiko n'était pas exactement apte à être manipulée et que Kazuyuki était plus malléable c'est vers elle, entre tous que l'affection de père se tourna. Elle fut traitée avec plus de diligence que jamais. Le nombre de ses leçons augmenta sensiblement mais elle ne se plaint jamais. Je crois qu'elle est à ce jour la plus grande réussite de cette famille. Inapte à la rébellion et foncièrement ravie de rendre les autres heureux. Kazuyuki est devenue la première princesse de la Maison Fujisobo en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire.
Kazuyuki s'épanouissait de façon spectaculaire enlevant ainsi toute la pression de nos épaules puisqu'il fut convenu qu'elle serai l'héritière du groupe financier. Elle et son futur époux. Et on aurait dit qu'elle n'était née que pour cette raison. Seulement. Prendre la tête de la famille un jour et succéder à notre Père. Elle est devenue une femme avait d'avoir le droit d'être une enfant. Accomplie dans de nombreux domaines. Et si profondément convaincue par les valeurs prônées par notre sainte maison...
Elle parvint même par l'idéal qu'elle incarnait, à s'attirer les grâces du patriarche de cette famille , l'autoritaire et indéridable Fujisobo no Chikanori-sama. Notre grand-père. Bien qu'il méprisa profondément chacun de ses petits enfants et particulièrement ceux qu'avaient engendrés Aiko-san , la mère de cet héritier raté, il éprouvait une tendresse toute particulière pour Kazuyuki.
C'est sans doutes pour cette raison, qu'il céda à son unique caprice.
Elle avait demandé un jour à pouvoir fréquenter une école à l'extérieur des murs de la demeure familiale et après mure réflexion elle fut autorisée par notre Grand-père à Intégrer l'académie Cross l'année de ses seize ans.
Un autre printemps.
Ce n'est qu'un autre printemps. Je me le répète souvent comme si c'était un mantra , comme pour me protéger du temps qui nous rattrape.
D'après un extraits du journal Intime de Fijusobo no Sasame, second fil en leur demeure.